Dans le Donjon,le jeune Seigneur de Couesmes se préparait à la cérémonie qui ne tarderait pas.Revestissant ses plus beaux atours,aidé de son jeune page Jehan qui ne cessait de vilipender.
Finalement,après d'interminables minutes d'ajustement et de réajustements,le Balafré sortit dans la cour d'enceinte,vestu de ses plus grascieux apparats.
A peine eut il franchit le seuil de la grande porte du donjon que l'un de ses hommes d'armes l'appelait avec force de grands signes et de grands cris.
Se précipitant vers la paterne,que gardait ledict garde,le jeune Angevin s'exclama,dès qu'il fut à portée de voix:
Que se passe-t-il Pépin,pour que tu m'importunes à quelques minutes de la cérémonie?
Des invités Monseigneur,un carosse est à la paterne!
Eh bien levez la herse,tas d'incapables,ne laissez pas nos convives patienter au dehors!
Teste baissée,l'ai confus,les gardes se mirent à tournée la grande roue qui tronait au costé du chastelet de garde,soulevant ainsi la lourde herse.
Le carosse pénétra en la cour d'enceinte,déjà embouteillé de plusieurs autres véhicules.Le jeune Penthièvre attendit que le cocher ouvre la porte du carosse,et salua d'une révérence galante la jeune femme lorsque celle-ci descendit de son véhicule.
Soyez la bienvenue à Couesmes,ma Dame?